(29 septembre 2016)
Arrivée à l’aéroport de Mulhouse pile-poil à l’heure. Les parents Droger sont là à nous attendre. On file comme prévu directement vers la Cave du Vieil Armand. Nous étions allés en 2012. C’est un endroit extrêmement sympathique où on peut déguster gratuitement chacun des vins qu’ils produisent. On en goûtera 8 ou 9. Le jeune homme qui s’occupe de nous parle avec passion de leurs produits. Finalement on boit pas mal et surtout très vite. Heureusement qu’on s’est fait un fond avec les succulents bretzels faits maison de François. On achète au total huit bouteilles. Certaines que nous rapporterons, d’autres pour Jean-Luc et Bérengère, d’autres pour les parents Droger.
De là, on grimpe en voiture jusqu’au Mémorial national du Vieil-Armand (Oui oui, encore le vieil Armand !). C’est un endroit érigé en souvenir des combats qui eurent lieu entre la France et l’Allemagne en 1915 et qui firent 25 000 morts.
Pour le reste de la journée ça se résume à peu de chose : de multiples apéros, retrouvailles avec Laurent (frère de Nicolas), souper bien arrosé de vin.
(30 septembre 2016)
Aujourd’hui, visite de l’Éco Musée d’Alsace. En gros, c’est un endroit où on a installé des vieilles maisons traditionnelles alsaciennes qui étaient sensées être détruites. Elles ont été déménagées ou démantelées et reconstruites. C’est un site assez vaste. Il fait beau et il n’y a pas trop de monde. Donc c’est très agréable.
Il y a une boulangerie, une forge, une petite école, un petit château fort, un salon de barbier et j’en passe. On fait un tour de barque sur une petite rivière artificielle.
On dîne sur place. Aux dires des parents Droger, ils servent une excellente et très authentique cuisine alsacienne. Incidemment, Andréanne renoue avec les succulents fleischnakas, ces roulades de viande que maman Droger nous avait servies en 2012.
Nicolas arrive de Paris en début de soirée. Jean-Luc et Bérengère sont présents également. Tout est en place pour une soirée extrêmement festive.
(1 octobre 2016)
Le plan pour aujourd’hui est d’aller à pied jusqu’à la ferme auberge Strohberb. Il y a 630 mètres de dénivellation et 2h de marche. La météo n’est pas très inspirante mais on décide de s’en tenir au plan. Finalement, ça ne sera pas si pire. On est un peu à l’abri sous les arbres de la forêt vosgienne.
Comme toujours en ferme auberge (nous y étions allés en 2012), on mange beaucoup trop. Ça commence donc par une soupe. On enchaîne avec un gros morceau de tourte (quasiment un repas en soi) et on continue avec le jambon et les patates. On termine par une tarte aux myrtilles et du fromage blanc au kirsch. Ouf !
On revient sur nos pas et là c’est beaucoup plus facile car ça descend tout le long du trajet.
En soirée, il faut mentionner que j’avais signalé il y a plusieurs mois notre envie de refaire une soirée flamenkush comme en 2012. On s’était donc un peu « invité » chez Jean-Luc et Bérengère. Les flamenkush de Jean-Luc étaient toujours aussi succulentes. Et cette année on a même eu droit à une flamenkush dessert à la pomme et à la cannelle. J’ai pris des notes et je me promets bien d’exporter le concept au Québec pour en faire bénéficier certains de nos amis.
Autres faits à signaler : le fromage « Sein de nounou » et le spectaculaire Schlumberger Cuvée Clarisse, sélection de grains nobles.
Une autre soirée extrêmement festive.
(2 octobre 2016)
Dernière journée an Alsace. En matinée, on part faire une petite balade dans Lautenbach. Pour dîner, on fait la connaissance de Mamie, qui fêtera ses 100 ans en janvier 2017. Andréanne et moi réalisons que c’est la première fois qu’on rencontre une personne aussi âgée. Je décrète que moi aussi je veux vivre jusqu’à 99 ans et être encore capable de boire du vin et de manger du Munster !
Il y a Cécile (la sœur de Nicolas) et son conjoint, leurs deux filles. Un autre excellent repas de maman Droger comme toujours bien arrosé de vin.
Jean-Luc et Bérengère viennent nous reconduire à la gare de Mulhouse. On l’a joue un peu serré. En effet, on arrive à notre wagon exactement trois minutes avant le départ du train. Trajet sans histoire jusqu’à Dijon. Nicolas, de son côté, poursuit jusqu’à Paris.
L’hôtel est tout près de la gare. Andréanne bougonne un peu. (Je vous fais grâce des remarques qu’elle passe à son sujet!) Le plus drôle c’est définitivement la dame à la réception. Un vrai de vrai personnage de film. Elle n’arrête pas de dire au chien qui est là à côté d’elle de cesser de japper. À un moment, elle lui balance que s’il n’arrête pas, elle va le mouliner ! Nicolas nous expliquera le lendemain que ça veut dire « passer au hachoir à viande ».
On part se balader un peu. L’ambiance de la ville est un peu glauque. Il fait froid, c’est sombre. À un moment, on assiste presque à un début de bagarre. On se pose dans un petit café et on ne rentre pas très tard.
(3 octobre 2016)
Météo superbe à Dijon aujourd’hui. L’ambiance est complètement différente de la veille et nous allons bien aimé cette ville en fait. Dijon est bien calme en ce jour de milieu de semaine du mois d’octobre. On découvre de très jolies églises, des parcs, des maisons à colombages. Il y a un tramway flambant neuf. On s’arrête chez Maille, ce vieux marchand de moutarde très connu. Leurs produits sont abondamment disponibles, même à Québec.
Pour dîner, on choisit un petit bistro hyper sympathique. Ce sont les travailleurs des alentours qui viennent s’y restaurer. Il y règne une ambiance parfaitement authentique. C’est ce genre d’ambiance que nous n’avons pas rencontré souvent lors de notre séjour dans les Balkans.
En après-midi on se balade encore un peu et à 16h on reprend le TGV en direction de Paris. C’est assez frénétique à la gare et dans le métro à l’heure de pointe, mais à 18h30 on est chez Nicolas.
En enfile des IPA en guise d’apéro avec des croustilles et des cornichons de chez Maille. On conclut avec un authentique poulet à la Bonnemine accompagné d’un vin blanc de Bourgogne acheté quelques heure auparavant à Dijon.
(4 octobre 2016)
Dernière journée de vacances. Comme la veille à Dijon, il fera un temps radieux à Paris. Pas très chaud cependant. Aux alentours de 18 degrés. Nous avons un gros programme pour la journée donc nous partons assez tôt.
Nous faisons nos touristes et descendons juste à côté de la Tour Eiffel. On constate qu’il y a plus de sécurité que lors de notre dernier passage. On longe ensuite la Seine jusqu’à Place de la Concorde. On fait un arrêt chez Fauchon pour permettre à Andréanne de refaire ses stocks de thé. Ensuite, on s’arrête pour dîner dans un autre petit bistro à l’ambiance presque aussi authentique que la veille à Dijon.
Dans les arrêts obligés de la journée, il y a ensuite le magasin Ted Baker. Il faut marcher quelques kilomètres vers l’ouest. Après avoir fait le tour du magasin bien comme il faut et avoir utilisé la carte de crédit, on rejoint le Coulée Verte. C’est un trajet de 4,7 km piétonnier et aménagé sur une ancienne voie de chemin de fer désaffectée. C’est agréable et paisible. On est loin du tumulte de la ville. On termine la journée par un petit tour dans le parc de Vincennes et on rentre en métro.
Pour souper, on se rend au restaurant Galia, pas loin de chez Nicolas. C’est un excellent repas pour terminer en beauté ces vacances.
(5 octobre 2016)
Jour de retour. On part vers 7h30. Tout va s’enchaîner parfaitement bien. Deux métros et un RER. À Charles de Gaulle, on voit Maxime Dubois et Anne-Marie Maheu qui finalement seront sur les deux mêmes vols que nous.
À Montréal, on constate que le bordel aux douanes n’est pas réglé. Même en prenant la voie rapide des gens qui ont un vol de correspondance, on attend pas mal. Mais bon, pas de problèmes pour attraper notre avion vers Québec. Ce petit vol ne dure qu’une trentaine de minutes. C’est le début d’octobre et les paysages automnaux sont spectaculaires.
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