(18 octobre 2008)
Nous avons pris le bus jusqu’à Pisco. Vraiment cette ville ne peut nous laisser indifférent actuellement.
En août 2007 il y a eu un tremblement de terre de 8 sur l’échelle de Richter. 600 morts, ce qui constitue environ 1% de la population de la ville. Lorsqu’on circule dans la ville on voit sans cesse des édifices effondrés. À d’autres endroits il y a des trous entre les maisons. Visiblement une maison était présente et elle s’est effondrée. Ils ont nettoyé les débris et il ne reste qu’un plancher. D’ailleurs il y a d’autres endroits en périphérie de la ville où on aperçoit des tas de briques, de cailloux à perte de vue. Il s’agit des débris des maisons effondrées l’été dernier.
L’ambiance de cette ville est très miséreuse.
Nous y étions pour deux raisons: la première était de visiter la réserve de Paracas. Celle-ci est intéressante car c’est le deuxième endroit le plus sec au monde. Il ne tombe que de 2 à 7 mm de pluie par année. Il n’y a pas un seul brin d’herbe qui pousse. De plus les paysages s’apparentent à ce qu’on voit quand on nous présente des images prises sur d’autres planètes.
Les paysages de bord de mer sont magnifiques.
Andréanne et moi en avons profité pour goûter le ceviche, qui est je pense le plat principal du pays. Voici la définition que l’on retrouve dans Wikipédia :
Le ceviche est une marinade de poissons, de jus de citron vert et d’oignon. C’est une spécialité du Pérou. Le ceviche est un mode de conservation du poisson cru qu’on retrouve en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Le ceviche est « cuit » dans le jus de citron et servi froid.
En tous cas c’est vraiment succulent !
(19 octobre 2008)
Dernière visite prévue du voyage. Aujourd’hui on se rend en bateau aux Îles Ballestas. C’est un endroit tout à fait extraordinaire.
Les îles sont le refuge d’une importante colonie de lions de mer, de pingouins de Humboldt, de cormorans, de vautours et de pélicans.
Il devait y avoir environ 1000 lions de mer. Plusieurs sur les îles comme tel, et beaucoup qui nageaient autour du bateau.
Quant aux oiseaux il y en avait des milliers. Plusieurs d’ailleurs de ces oiseaux tournoyaient autour de nos têtes, rappelant certaines scènes du film de Alfred Hitchcock.
Pour ceux qui connaissent les problèmes de maux de transport d’Andréanne, disons que ça avait été assez bien pour elle jusque là. Mais une fois rendu autour des îles, le bateau s’immobilisait (pour qu’on puisse observer) et de bonnes vagues du Pacifique nous faisaient valser allégrement. C’en fût malheureusement trop pour elle !
En après-midi nous sommes partis pour Lima. Taxi pour l’aéroport. Vol pour Houston en fin de soirée.
(20 octobre 2008)
Vol de retour sans histoires avec escales à Houston et New-York.
Retour au froid et à la grisaille du Québec après trois excellentes semaines au Pérou.
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